Installation qui doit son nom à la cantate de J.-S Bach, BWV 82, « Ich habe genug » (J’ai assez).

Dans la cantate, Symeon reconnaît le messie dans l’enfant Jésus que l’on mène au temple; il comprend que sa quête a trouvé son objet et qu’il peut enfin se laisser vivre, ou bien mourir.  Cette quiétude, qui n’est que le suspens de l’inquiétude, est l’état qui m’a accompagné dans la conception et la réalisation de cette installation. Le graveur, qui est l’être religieux en moi, a trouvé son objet, et il peut le laisser advenir. C’est ma vérité en gravure.

La première version (inaboutie pour des raisons matérielles: je n’ai découvert l’installation que lorsque j’ai pu la monter « en vrai ») a été présentée dans l’espace podium de la Journée de l’estampe contemporaine, place Saint Sulpice (Paris VI), 10-11 juin 2019.

Texte qui accompagne l’installation: Marandin. Ich habe genug